Passionnée par le Japon, les tatouages japonais et le monde intriguant des yakusa c’est avec intérêt que je me documente régulièrement sur ces thématiques !
Au cours de mes recherches je suis tombées sur le récit d’Anton Kusters, un photographe Belge qui a eu la chance et le privilège de côtoyer l’élite des criminels durant 2 ans. Faisant partie des rares privilégiés à être autorisé à suivre les plus grandes familles de yakuza il va offrir au monde une série de clichés uniques sur la vie ô combien dangereuse de ces hommes de l’ombre.
Pour information, l’ensemble de ses photographies ont été publiées dans le livre ODO YAKUZA TOKYO
Si comme moi le monde yakuza vous fascine … suivez France Japon et venez découvrir la vie des plus grandes figures de la mafia japonaise à travers l’ouvrage et les photos d’ Anton Kusters. C’est le seul occidentaux à avoir pénétré le milieu du crime organisé !
Voyage Japon : à la découverte des Yakuza et du milieu très secret de la mafia japonaise
Présentation
Voyage Japon : origine du projet
En 2008, notre photographe va au japon pour faire une petite visite à son frère qui vit la-bas.
Une fois à Tokyo, les frères vont fêter leur retrouvaille dans un petit bar typique et traditionnel japonais qui ne pouvait contenir plus de quatre personnes.
Pris de nostalgie et partageant l’envie de se revoir régulièrement, ils se mirent à réfléchir à un moyen qui leur permettrait de se voir plus souvent malgré la distance.
Pendant qu’ils discutaient, un homme entra dans le bar. A sa démarche, à sa tenue vestimentaire, à sa coiffure, son allure et ses intonations de voix … les deux frères reconnurent immédiatement le yakuza qu’il était.
Les deux frères eurent alors une illumination : la voilà leur raison de se voir plus souvent !
Présentation du projet d'Anton Kusters
Mystérieuse et secrète à la fois, la mafia japonaise m’a toujours intriguée.
Que ce soit à travers des livres, des mangas, des films ou des photos, les yakuza fascinent autant qu’ils terrifient.
En réalisant toute une série de photographies sur eux, le photographe belge Anton Kusters nous offre une occasion unique de découvrir leur quotidien hors norme.
Parce que c’est un milieu très fermé notre homme a dû montrer patte blanche et négocier durant plus de 10 mois avant d’être autorisé à faire son reportage.
Parce qu’il n’est pas donné à tout le monde de suivre les plus grandes familles et syndicats du crime au Japon, Anton Kusters peut se targuer d’avoir réaliser l’impossible !
Comment notre photographe a intégré la mafia japonaise
Pour lui permettre d’intégrer la mafia et avoir l’autorisation de les suivre, Anton Kusters négocia durant de longs mois !
Durant cette période, les mafieux ont mis à l’épreuve et testé la confiance du photographe.
Après avoir fait ses preuves, notre homme a été convié à une cérémonie durant laquelle il a dû remettre au chef des yakuzas une lettre manuscrite dans laquelle il exposait ses intentions.
Après avoir obtenu l’accord de la hiérarchie, Anton Kusters eut le droit de photographier tout ce qu’il souhaitait ou jugeait utile à son projet.
Seule règle imposée : il ne devait pas photographier des crimes ou actes de torture.
Pour rassurer les yakusa et leur montrer sa bonne foie, notre homme pris l’initiative de leur montrer toutes les semaine la totalité de ses clichés.
Il ira même jusqu’à leur donner un droit de regard absolument sur chacune de ses photos.
Ainsi, durant 2 années consécutives Chaque semaine, il leur présenta tous ses clichés. En 2 ans, aucune photo ne fut refusée.
Honnête, objectif et droit le photographe belge a été intégré dans le milieu des yakuza et a pu les suivre en toute liberté pour pouvoir produire un contenu authentique et criant de vérité.
Comment notre photographe a pris les tatouages des yakuza
D’après Anton Kusters il n’y a rien de plus simple que de photographier les tatouages des mafieux.
C’est d’ailleurs, la photo la plus facile à prendre.
Les tatouages faisant étant la fierté des yakuzas et le symbole de leur identité, c’est avec simplicité et facilité qu’ils les exposent.
Vous pourriez vous même aller demander à un yakuza la permission de photographier ses tatouages.
Même si je ne suis pas sûre de vouloir vérifier cette hypothèse ^^ je comprends mieux pourquoi on a autant de clichés sur les yakuza qui circulent sur le net.
Par contre, si les mafieux exposent volontiers leur tatouage, tout le reste est tabou.
Leur vie, les prostituées, leurs pratiques, leurs visages, leurs doigts mutilés … tout le reste est sérieusement gardé à l’échelle du gang.
Le monde mystérieux des yakuza
Comptant plus de 50000 membres au sein de ces organisations, le photographe met à jour toute la puissance de ces gangs organisés qui œuvrent dans l’ombre.
A travers toute une série de photos fascinantes, Anton Kusters nous fait découvrir la vie d’un yakuza !
Baignant dans un univers très stricte et codifié, leur quotidien est fait de pression, de règlements de compte et d’intimidation.
Pour en avoir croisé quelque uns à Kabukicho (cf le quartier chaud de Tokyo) je peux vous dire que c’est très impressionnant !
Où acheter le livre ODO YAKUZA TOKYO d'Anton Kusters ?
Malheureusement ce dernier est en rupture de stock
Bonjour amoureux de la culture japonaise au point d’ouvrir aujourd’hui mon premier restaurant japonais j’aimerais savoir si vous pouviez m’aider à trouver des chefs japonais sur Paris