Paris : visite de l’exposition le Japon rêvé à l’Atelier des Lumières

Pour cette nouvelle escapade nippone au cœur de notre magnifique capitale, je vous propose de me suivre à l’Atelier des Lumières, qui m’a très gentiment invitée à découvrir l’une de ses expositions phares : Le Japon rêvé.
Envoûtante, touchante, poétique et immersive, vous y vivrez un moment de contemplation unique et hors du temps, qui vous fera oublier, le temps d’une visite, la grisaille parisienne pour vous transporter au cœur du pays du Soleil-Levant.

Après une première édition en 2019, qui avait suscité un engouement général et rencontré un vif succès, l’Atelier des Lumières a voulu faire plaisir à ses visiteurs en la mettant de nouveau à l’affiche pour quelques mois.
Si j’avais manqué la première édition car je vivais à ce moment-là au Japon, inutile de vous dire que cette fois-ci, j’allais être au rendez-vous.
Après plusieurs mois à émerveiller les yeux des Parisiens, l’exposition prendra fin le 16 octobre 2024.
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’aller voir l’exposition ou si vous souhaitez la revoir, c’est le moment ou jamais !

Si vous êtes à la recherche d’un moment d’évasion qui vous fera voyager au Japon sans avoir à quitter Paris … suivez France Japon et venez découvrir avec moi la somptueuse exposition : le Japon rêvé à l’Atelier des Lumières !

Ce que j’ai toujours aimé avec l’Atelier des lumières, c’est sa capacité à nous projeter dans des scénographies exceptionnelles et à nous faire vivre des moments hors du temps, qui nous font oublier, le temps d’une projection, notre quotidien.
Plongé dans le noir, assis pour un moment de détente et de contemplation ou en mouvement, vous êtes invité à l’évasion et à apprivoiser les lieux en fonction de vos envies et de vos ressentis.
Que ce soit à travers ses visuels ou ses accompagnements sonores, tout est fait pour vous offrir une expérience des plus immersives, où tous vos sens sont en éveil.
Déconnectée de tout, du temps et de l’espace, je ne compte plus le temps que j’ai passé sur place, assise sur le sol, à contempler les tableaux qui s’enchaînaient avec poésie, en parfaite harmonie.

Tout autour de nous, sur le sol et les murs, les œuvres s’animent pour nous plonger dans ce riche univers.
Cette création trouve sa source dans les estampes japonaises qui ont commencé à circuler en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l’occasion de l’ouverture des échanges commerciaux entre l’occident et le Japon. Entre deux projections de Van Gogh, La nuit étoilée, est présenté un programme court dédié à l’univers japonais.
Plusieurs artistes japonais majeurs sont mis en avant… Aux côtés d’artistes européens très influencés par le Japon et ses symboles. On admire ainsi les œuvres de Kuniyoshi, Utamaro, Kunisada ou Van Gogh au rythme d’une playlist composée spécialement pour cette exposition.
Une attention particulière a été porté au choix de la musique, de Ryuichi Sakamoto à la mer de Claude Debussy, inspirée par la grande vague d’Hokusai en passant par les rythmes effrénés des tambours du Japon.

Des samouraïs, des cerisiers en fleurs, des maikos, des carpes, des lanternes, des geishas, Hokusai… c’est ce Japon sacré, onirique et rêvé qui nous est présenté.
Moi qui n’avais pas encore eu l’occasion de retourner au Japon, c’est comme si l’Atelier des Lumières avait ouvert une petite porte qui, en une fraction de seconde, m’avait permis de m’y projeter.
Tout comme Alice au pays des merveilles, dès l’instant où j’ai franchi la porte, j’ai eu l’impression d’être happée par un monde, un univers mystique et sacré où le temps et l’espace n’avaient plus lieu d’être.
Plongés dans un imaginaire collectif, entourés de maikos, de carpes, de baleines, d’esprits mythologiques et d’une nature magnifiée, nous sommes invités à lâcher prise et à nous laisser guider au rythme de la musique et des scénographies.

Que ce soit ses sols ou ses murs, tout prend vie le temps de l’animation et tout autour de nous devient un objet de contemplation.

Entre l’envie de tout vous montrer et celle de ne laisser entrevoir qu’une infime partie des tableaux pour préserver la magie de la découverte, il a fallu faire un choix… mais que ce choix a été difficile à faire quand tout n’est que beauté et émerveillement. Tout comme il a été difficile de quitter l’Atelier des Lumières pour revenir à la réalité.