kimura naoki france japon

Durant mon dernier séjour au Japon et plus particulièrement à Tokyo, j’ai eu la chance de faire une merveilleuse et attendrissante rencontre en plein coeur des cerisiers en fleur.

Ce qu’il y a de magique avec les rencontres c’est qu’elles sont toujours le fruit du hasard et de la chance !
Car enfin, on se demande toujours si on aurait pu faire cette rencontre si on était arrivé 5 ou 10 min plus tard …
J’aime à croire que dans tous les cas, j’étais destiné à rencontrer cette personne ^__^

Si comme moi vous aimez faire de belles rencontres, suivez France Japon et venez faire la connaissance de Kimura Naoki !

L’histoire d’une jolie rencontre durant le Hanami

Tout commença à Hanzomon (半蔵門), le 28 mars 2014, jour de mes 30 ans.
Quoi de plus beau et d’émouvant que de fêter son anniversaire à Tokyo quand on est éperdument amoureuse du Japon ….

Du haut de la fenêtre de mon hôtel, j’admirais ce temps et cette vue idyllique qui s’offrait à nous ! Je ne pouvais rêver mieux pour ce jour !
Assise sur le rebord de ma fenêtre, je prenais un petit bain de soleil pendant que ma petite sœur se préparait.

A un moment, mon regard fut attiré par un petit square rempli de cerisiers en fleur. La saison venait tout juste de débuter mais ces derniers étaient déjà en pleine floraison.
Du haut de mon 14 em étage ils étaient déjà magnifiques.
Attiré par la foule de gens en contemplation devant ces fleurs, je saisis immédiatement ma caméra pour avoir une meilleure vue du spectacle qui s’offrait à moi.
Il parait que le modèle et le zoom de la caméra que j’avais était si puissant que l’on pouvait voir les détails de la lune … c’était le moment de tester !
En parcourant les cerisiers et les gens qui se promenaient autour, mon regard fut soudainement attiré par un mystérieux inconnu qui prenait en photo les arbres en fleur.

Je ne sais pas si c’est sa veste rouge en cuir flamboyant qui a attiré mon regard ou ses positions atypiques pour faire des photos … mais il éveilla immédiatement ma curiosité.

Ma soeur étant prête, je lui proposa alors de rejoindre la foule et d’aller contempler de plus près la scène.

Qui sait … notre mystérieux inconnu sera peut être encore là à notre arrivée ….

Kimura Naoki : un photographe tout terrain !

kimura naoki france japon

Que j’avais eu raison de descendre … car enfin, si ces cerisiers semblaient très beaux du haut de mon 14 em étage il étaient encore plus époustouflants devant !
C’était magique et le temps leur rendait parfaitement grâce !
Au fur et à mesure que nous nous rapprochions des cerisiers, c’est avec étonnement et joie, que m’aperçus que mon petit photographe était toujours là dans une position qui ne tenait qu’à lui …

kimura naoki france japon

Désireuse d’immortaliser ce jour qui représentait beaucoup pour moi (et oui … 30 ans et les promesses d’une nouvelle vie qu’on se voudrait entièrement dédiée au Japon …) ma soeur me proposa une petite séance photo sous les cerisiers.
Nous nous rapprochâmes alors de notre mystérieux photographe qui semblait avoir repéré les plus beaux spots .
A force de se contorsionner pour se prendre toutes les deux en photo, nous finîmes par attirer l’attention du photographe qui eut sans doute pitié de nous .

Remarquant le petit badge que j’avais attaché à mon sac, il me sourit et me proposa alors de nous prendre en photo !


badge france japon

Malgré ma fatigue (et oui comme Lost In translation, je n’arrive jamais à dormir au Japon), je rassemblais toutes mes forces pour lui offrir mon plus beau sourire et le visage le plus potable que je pouvais avec 150 heures de sommeil en moins ^__^

kimura naoki france japon

Heureusement, ma sœur était là pour relever le niveau !

Après la petite séance de photo improvisée, nous nous sommes mis (tant bien que mal ^__^) à parler.
C’est marrant, même si l’on avait pas une maitrise totale de la langue de l’autre, l’envie d’échanger était elle, que nous sommes parvenus à aller au delà des barrières de la langue.

Quelle belle personne, quelle jolie rencontre c’était !

Le temps passant, j’ai décidé qu’il ne fallait absolument pas que je le perde de vue !
Nous décidâmes alors d’échanger nos cartes de visite (ou meshi) et je lui promis de lui écrire !

En rentrant en France avec la reprise du quotidien, je n’avais jamais pu trouver le temps de lui écrire … le japonais n’étant pas ma langue natale, j’avais de grande difficultés pour formaliser mon mail.

Je décida alors de rédiger un article sur lui en espérant que les photos parleront d’elles même et traverseront les barrière de la langue.

A notre belle rencontre Kimura Naoki !

Images


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