Restaurant japonais Paris : Dosanko Larmen (ramen)

Parce que les ramens c’est la vie, quand je me rends au Japon je passe mon temps à arpenter les rues de Tokyo en quête d’un bon ramen à me mettre sous la baguette !
Quand je ne suis pas au Japon et que je suis en manque de nouilles, la petite parisienne que je suis à tendance comme une grande majorité des gens à se rendre dans la rue Saint-Anne !
Pour les personnes qui ne connaissent pas Paris, c’est un lieu incontournable lorsque l’on veut manger japonais et que l’on veut retrouver ses saveurs locales .
Ainsi, il est toujours très facile de retrouver un peu de son pays de cœur à chaque coin de cette rue.
Pour cette nouvelle échappée culinaire, je vous propose de découvrir le Dosanko Larmen ou le spécialiste du ramen à Paris.

Si comme moi vous êtes friand de cuisine japonaise ou de nouilles japonaises … suivez France Japon et venez découvrir avec moi le Dosanko Larmen !

Spécialisé dans les ramens, le Dosanko Larmen remplace pour les habitués de la rue Sainte-Anne le restaurant Taisho Ken.
Appartenant à la base à une chaine de restaurants new-yorkaise qui porte le même nom je ne savais pas trop à quoi m’attendre la première fois que je me suis rendue sur place.
Ayant entendu de très bons avis sur ce dernier j’ai voulu tenter l’expérience en allant diner dans ce restaurant.

Habituée des lieux et de la rue Saint-Anne il y a toujours énormément de queue lorsque l’on se rend sur les lieux. Le Dosanko Larmen ne faisant pas exception, nous avons dû attendre mon ami et moi plusieurs minutes avant de pouvoir s’attabler.
En attendant d’entrer dans le restaurant nous avons été invité à consulter ses menus. La carte est comme toujours alléchante et il y a toujours un nouveau ramen à l’affiche avec une toute nouvelle recette de saison !
Après avoir salivé sur la carte, nous avons été invité à rentrer !
Au premier coup d’oeil, le Dosanko Larmen ressemble à pas mal de petits restaurants / cantines de quartier que l’on trouve au Japon.
Petit et un peu vieillot le Dosanko Larmen pour être honnête ne paie pas de mine au premier regard (mais il ne faut jamais se fier aux apparences !).
Pour mon premier repas dans le restaurant nous avions été placé au comptoir. Étant arrivé tard (19h30 pour la rue Saint-Anne c’est le rush hour ^^) le choix était restreint.

A la base, je suis friande de comptoir (au Japon je cours toujours après ces derniers pour me retrouver en face des cuistots) mais pour le Dosanko j’aurais préféré passer mon tour car il y faisait très chaud !
J’avais limite de la peine pour les cuistots qui travaillent dans cette fournaise toute la journée.

Malgré tout, cela restait un très bon point d’observation pour admirer tous ces ramens en préparation.

C’est simple, à la fin je dégoulinais de sueur de ramen (ahaha une nouvelle fragrance) et c’est à peine si j’ai pu finir mon plat tant j’avais chaud (mais bon pour info je suis une petit nature, la chaleur et moi c’est compliqué ^^).

Dans le soucis d’apprécier au mieux mes repas au Dosanko Larmen, j’ai donc pris pour habitude de m’y rendre dans l’après midi vers 16h /17h afin d’avoir une petite table dans la salle secondaire.
Grâce à ce petit aménagement je peux profiter sereinement de mon repas tout en évitant le monde ^^.
Quoi qu’il en soit, j’apprécie tellement leur ramen, que ça vaut toujours le coup de crever de chaud et de suinter comme un vieux beurre ^^.

Pour ce qui est de la carte du restaurant cette dernière est variée et propose des ramens pour tous les gouts en différentes tailles avec ou sans menu.
Au niveau des prix ces derniers sont dans la moyenne. Comptez une quinzaine d’euros le menu hors boisson.
Connu et reconnu pour ses bouillons, j’avais hâte de les gouter !
Pour moi un bon ramen c’est avant tout un bouillon savoureux, de belles tranches de porc fondantes et des nouilles faites maison.
Après avoir consulté sa carte on découvre que ce dernier propose 4 bouillons différents :

• Miso blanc
• Miso rouge (le plus original mais ça pique !)
• Bouillon au sel et beurre
• Sauce soja

Ce que j’aime avec le Dosanko Larmen et ce qui contribue sans doute à en faire son succès, ce sont ses 4 bases différentes de bouillon.
Réputé pour son miso rouge, j’ai eu un vrai coup de foudre pour ses ramens à base de miso blanc qui sont pour moi plus crémeux et savoureux !
Le fait d’avoir pu m’y rendre plusieurs fois m’a permis de tester plusieurs recettes et de vous proposer un petit florilège de ramens que j’ai pu tester !

Pour les accompagnements proposés, vous trouverez un peu de tout en fonction du bouillon que vous aurez choisi. Pousses de soja et de bambou, poireaux, ciboulette, gingembre, maïs, oignons, oeuf mollet, chashu (ou tranches de porc) …

(ramen au miso rouge)

(ramen au miso blanc)

(ramen avec une recette spéciale pour l’automne à base de poireaux)

(autre ramen à base de miso blanc)

Très savoureux, riche et goûtu je savoure à chaque fois chaque cuillerée !
En ce qui concerne les nouilles, elles sont fraiches et bien cuites comme je les aime (pas trop al dente ni trop bouilli).

Enfin, pour ce qui est du porc (ou des tranches de chashu) elles sont juste divines, grasses et fondantes comme il faut !
Malgré le fait que le restaurant japonais ne paie pas de mine tous ses plats étaient bons et de qualité !

Pour ce qui est de sa formule menu, vous avez le choix entre les accompagnements (edamamé, porc roti, petit donburi) mais pour ma part je prends toujours des gyozas !
Pour être honnête avec vous ce ne sont pas les meilleurs du monde mais ils font le job.

Pour ce qui est de la taille de ses ramens je prends toujours le petit et croyez moi c’est largement suffisant même pour un gros appétit !
Le grand est juste gargantuesque et accompagné de gyozas je n’ose imaginer la digestion après ! ^^
La différence de prix entre le petit et le grand bol de ramen est de 2€, mais la différence est énorme ! Vous aurez une double ration de nouilles et le finir est quasiment impossible.
Si vous avez déjà testé les grands formats je suis curieuse d’avoir votre avis !

Si vous n’êtes pas un grand fan de comptoir, le Dosanko Larmen propose aussi une salle dans le fond qui contient quelques tables.